La dynamique touristique de l’île Rodrigues (Maurice)

Jean-Christophe GAY
CREGUR, université de la Réunion, 15, avenue René-Cassin BP 7151 97715 Saint-Denis Messag. Cedex 9
MIT, université Paris-VII, institut de géographie, 191, rue Saint-Jacques 75005 Paris

 

RÉSUMÉ

L’île Rodrigues, dans l’océan Indien, a connu une mise en tourisme récente en plusieurs brèves étapes révélatrices de son ouverture sur le monde. D’abord fréquentée uniquement par de rares hommes d’affaires mauriciens, un tourisme embryonnaire y apparaît dans les années soixante-dix grâce à l’ouverture de quelques pensions de famille. Les années 1992-1994 marquent un tournant, car sont alors inaugurés les deux premiers hôtels. En bordure du lagon, ils consacrent la balnéarisation du tourisme rodriguais sous l’impulsion de capitaux extérieurs, mauriciens ou étrangers. Le succès actuel de Rodrigues repose sur le développement du tourisme des Mauriciens et l’engouement des Réunionnais.

La mise en avant par les professionnels locaux du «tourisme durable» révèle un double souci; celui de faire durer le produit, mais aussi celui de conserver des positions dominantes, voire de monopoles, sous couvert d’écologie.

 Mots clés: Tourisme; Maurice; Rodrigues; océan Indien.

ABSTRACT

The island of Rodrigues, in the Indian Ocean, has experienced a recent development of tourism, accomplished in several short stages which reflect the progressive opening of the island to the outside world. At first, only the occasional Mauritian businessmen visited the island; tourism, in a somewhat embryonic form, made its appearance in the 1970’s, when a few boarding-houses were established. The turning point came during the period between 1992 and 1994, when the first two hotels were opened. Situated on the shores of the lagoon, they set the tone for the tourism of the island, based upon beach resorts and boosted by outside capital, either Mauritian or foreign. The current success enjoyed by Rodrigues is largely the result of developments in Mauritian tourism and of a certain fashion among the Reunionnese.

Those who work in the local hotel industry are showing a concern to promote “durable tourism“, and this reflects two preoccupations: they are keen to ensure that their product lasts, but also to maintain dominant positions, and even monopolies, under the guise of ecology.

Key words: Tourism; Mauritius; Rodrigues; Indian Ocean.


L’île Rodrigues se trouve dans le sud-ouest de l’océan Indien, à plus de 800 km de l’île de la Réunion et à environ 600 km à l’est-nord-est de l’île Maurice (fig. 1), dont elle constitue administrativement le dixième district. Longue de 18 km et large au maximum de 6,5 km, son point culminant atteint près de 400 m. En dépit d’une élévation modeste, les pentes sont fortes; de profondes vallées radiales rendent les communications difficiles et font de la ligne de crêtes centrale la seule voie de liaison entre les différentes parties de l’île. Un récif corallien frangeant ceinture l’île. Il délimite un lagon étroit dans la partie orientale, mais atteignant plus de 6 km de large au sud-ouest de l’île, parsemé d’une vingtaine d’îlots, dont certains sont des motu comme l’île aux Cocos ou l’île aux Sables. Par contre, le littoral rodriguais n’est doté que de quelques plages seulement, toutes situées à l’Est.

Petite (108 km2) et lointaine, Rodrigues est longtemps restée totalement à l’écart du développement mauricien. L’île a pâti de sa situation très périphérique et de son statut de dépendance de Maurice pendant la période de colonisation britannique. Ainsi, jusqu’en 1965, l’île n’était pas représentée au parlement mauricien. Elle ne bénéficia que de très rares investissements en matière d’équipements et d’infrastructures, il a fallu par exemple attendre 1972 pour qu’un aéroport soit construit. Elle souffre encore aujourd’hui d’un important retard par rapport à sa métropole. La forte augmentation de sa population (13 000 hab. en 1950, plus de 35 000 actuellement soit une densité moyenne de 324 hab./km2), en dépit d’une émigration très importante, la rend vulnérable avec des exigences en eau qui ne sont pas satisfaits. L’île a besoin de l’aide mauricienne et internationale, notamment de l’Union européenne (Fonds européen de développement) et de la France. Son taux de couverture est de plus en plus faible, la valeur de ses exportations ne couvrant plus que 6 % de ses importations en 1989. Dans un tel contexte économique, le tourisme apparaît comme le seul véritable moyen de développer économiquement Rodrigues. Si les enjeux de la mise en tourisme sont donc importants, celle-ci est aussi révélatrice de son ouverture sur le monde. L’intérêt de l’étude du tourisme rodriguais provient aussi de la rapidité avec laquelle celui-ci s’est transformé. C’est l’ «histoire en accéléré» de nombreux lieux touristiques que nous propose cette île et que nous étudierons en distinguant quatre phases brèves de mise en tourisme. 

LE PRÉTOURISME RODRIGUAIS

Jusqu’au milieu des années soixante-dix, hormis quelques navigateurs très aguerris, les seuls visiteurs se rendant à Rodrigues sont des commerçants mauriciens venant pour affaire et tributaires des rares liaisons maritimes entre les deux îles. Le voyage dure plus d’un jour et demi et l’on doit rester parfois plusieurs semaines à attendre le prochain bateau. Ces visiteurs résident dans de rares pensions de famille ou chez l’habitant à Port Mathurin, principale localité rodriguaise possédant le seul port de commerce de l’île, les principaux commerces et les services. Le reste de l’île n’est pas du tout concerné par ce flux qui n’a rien de touristique, mais qui va dicter la localisation de l’hébergement lors des premiers instants du tourisme. Cette phase prétouristique, commune à beaucoup d’autres îles éloignées, s’achève tardivement lorsque, à la suite de la construction d’une piste d’aviation, Air Mauritius inaugure en 1972 une liaison aérienne entre Maurice et Rodrigues.

LA SURVENUE DES TOURISTES

Un tourisme embryonnaire y apparaît donc à partir du milieu des années soixante-dix. Des Mauriciens et quelques Réunionnais, en quête de nouveauté et de tranquillité, sont attirés par la rusticité de la vie rodriguaise et aussi par un lagon de 200 km2. Dans le centre de Port Mathurin, quelques pensions de famille sont créées ou s’adaptent à cette nouvelle fréquentation. La bourgeoisie commerçante locale qui les possède voit dans cette nouvelle activité un moyen de diversifier ses sources de revenus. En 1982, un changement s’opère avec la construction d’une «auberge» à Anse aux Anglais, village de pêcheurs dans les faubourgs de Port Mathurin où habite aussi une partie de la bourgeoisie rodriguaise. Cette nouvelle localisation inaugure la balnéarisation du tourisme, car Anse aux Anglais possède une petite plage. De surcroît, la présence de bateaux de pêche permet la découverte du lagon.

Tout au long des années quatre-vingt, le flux touristique va rester faible. On peut l’estimer entre 1 000 et 2 000 personnes annuellement, en l’absence de statistiques et compte tenu de la capacité d’accueil. La desserte aérienne s’améliore à partir de 1985, mais reste tout au long de cette décennie relativement réduite, de l’ordre d’une centaine de sièges offerts par semaine. 

L’OUVERTURE DE STRUCTURES HÔTELIÈRES

Le début des années quatre-vingt-dix marque un tournant, car sont alors ouverts les deux premiers hôtels grâce à des capitaux extérieurs, mauriciens ou étrangers. En février 1992, est inauguré le Cotton Bay, structure hôtelière aux normes internationales de 48 chambres construite grâce à des capitaux provenant de l’État mauricien et de la compagnie aérienne privée Air Mauritius. Cette opération répond plus à un souci d’équité spatiale qu’à une véritable stratégie commerciale. Les pouvoirs publics mauriciens souhaitent ardemment développer Rodrigues, eu égard à sa situation économique catastrophique et au fait que la population avait le sentiment d’être oubliée. Les rancœurs des Rodriguais s’accumulent contre l’État, la population — à dominante créole d’origine africaine contrairement à la population mauricienne — ayant l’impression d’être des citoyens mauriciens de seconde zone. Pour les autorités, il est impératif de montrer que l’on agit.

Mais le Cotton Bay vient un peu tôt. En effet, Air Mauritius n’a pas assez d’avions et les deux rotations quotidiennes d’ATR 42 — soit environ 90 sièges offerts par jour — sont bien insuffisantes pour remplir l’hôtel et satisfaire la demande non touristique des Mauriciens et des Rodriguais. La piste est trop petite pour que décollent des Boeing 737 allant directement à la Réunion. Les débuts du Cotton Bay furent donc difficiles, son taux de remplissage n’étant que de 22 % en 1992, 39 % en 1993 et 48 % en 1994. Paradoxalement donc, Air Mauritius perdit de l’argent en raison de la desserte aérienne. Ce n’est qu’à partir de 1995, soit trois ans après son ouverture, que le taux de remplissage dépassa les 50 %, pour atteindre les 60 % en 1996. La compagnie aérienne ne s’attendait pas à un tel succès, lors même qu’elle augmenta l’offre, en particulier par l’achat de deux ATR faisant passer, fin 1997, de deux à quatre le nombre de vols quotidiens vers Rodrigues au départ de Maurice.

En 1994, un deuxième hôtel est construit — le Mourouk — avec des capitaux suisses. De classe internationale, il est plus petit que son aîné avec seulement 30 chambres. S’ajoute au Mourouk, un troisième hôtel en 1996 ainsi que deux pensions de famille situées à Port Mathurin et à Anse aux Anglais. De la sorte, en l’espace de quatre ans, la capacité d’accueil touristique a été multipliée par plus de quatre, passant de 42 chambres à 184 chambres. Cette évolution quantitative s’accompagne d’une mutation qualitative. Contrairement aux pensions de famille, le Cotton Bay et le Mourouk sont à l’écart des domaines les plus habités de l’île, constituant deux véritables enclaves tournées vers le lagon. Ils sont tous les deux à l’écart des zones habitées et en situation de cul-de-sac (fig. 2). Le gouvernement mauricien a dû construire une route pour que l’on puisse accéder au site choisi par les promoteurs du Mourouk, près de Port Sud-Est, alors que le Cotton Bay se trouve à l’extrémité orientale de l’île, domaine très peu occupé. Leur accès est strictement contrôlé: des grillages, un poste de garde, des vigiles surveillent le périmètre hôtelier et éconduisent les autochtones se rapprochant trop de l’hôtel par la plage.

Il n’est pas étonnant que les Rodriguais rejetèrent dans un premier temps ces hôtels, d’autant plus que, sur une île qui manque cruellement d’eau, ils furent choqués par la présence de piscine d’eau douce et par un approvisionnement prioritaire. Mais ce sentiment tend aujourd’hui a s’estomper. La direction des hôtels, consciente des problèmes, se rapprocha de la population en accueillant par exemple gratuitement des grands mariages traditionnels, faisant ainsi d’une pierre deux coups, vu le caractère peu onéreux d’une telle animation. D’autre part, la création de nombreux emplois occupés essentiellement par des personnes de Pointe Coton ou de Port Sud-Est joua en faveur des hôtels. 92 personnes travaillent au Cotton Bay, dont 6 Mauriciens seulement, soit 1,9 emploi par chambre ce qui est très élevé et révèle la faiblesse des salaires. Toutefois, les retombées économiques pour Rodrigues sont loin d’être négligeables, car c’est au total plus de 200 personnes qui travaillent dans l’hôtellerie ou la parahôtellerie.

Cette forte augmentation de l’offre s’est traduite par une augmentation du flux touristique, malgré le problème de l’accès aérien, renforcé par le fait que les Rodriguais empruntent de plus en plus fréquemment l’avion, ce qui provoque une concurrence accrue entre les deux types de demande (fig. 3). Il n’est pas aisé de connaître le nombre de touristes, car les autorités distinguent les «nationaux» des «étrangers» — c’est-à-dire les visiteurs non Mauriciens —, alors que la majorité des touristes à Rodrigues sont des Mauriciens, comme nous l’ont indiqué des fonctionnaires en poste à Rodrigues et l’examen de la fréquentation du Cotton Bay, bien que parmi les Mauriciens le fréquentant certains sont en voyage d’affaires. En 1991, on comptabilisa 1 400 visiteurs non Mauriciens, 4 000 en 1993 et 1994, 4 100 en 1995 et 4 500 en 1996. À ce flux il faut donc ajouter les Mauriciens en vacances qui constituent, selon une estimation des services administratifs, 75 % des entrées mauriciennes, soit très approximativement — compte tenu que dans les «nationaux» on trouve les Mauriciens, les Rodriguais et les étrangers travaillant à Rodrigues — entre 6 000 et 10 000 personnes en 1996. Au total, l’île aurait accueilli en 1996 entre 10 000 et 14 000 touristes, contre moins de 5 000 au début des années quatre-vingt-dix. Cette faiblesse des statistiques révèle les difficultés pour un État en développement de penser le tourisme comme une activité qui peut être aussi interne, en ne comptabilisant que les visiteurs étrangers. On voit par là la tendance, assez généralisée, de n’apprécier du tourisme que son aspect économique et, plus spécifiquement ici, sa capacité à recueillir des devises.

Le succès actuel de Rodrigues repose grandement sur le développement du tourisme des Mauriciens, dont le pouvoir d’achat, en progression mais encore limité, les rabat sur cette destination intérieure moins onéreuse. En 1995, dans la structure d’accueil la plus luxueuse de l’île — le Cotton Bay — les Mauriciens représentaient 50,44 % de la clientèle, loin devant les Réunionnais (25,37 %) et les Français de métropole (14 %). Les statistiques officielles portant sur les visiteurs étrangers ne font pas de distinction entre Réunionnais et Français de métropole. Elles permettent toutefois d’apprécier la faible diversité des touristes étrangers à Rodrigues (fig. 4).

L’engouement récent des Réunionnais pour cette île repose d’abord sur une certaine lassitude à l’égard de l’île Maurice, devenue une véritable annexe balnéaire de la Réunion. Le développement économique mauricien et le bétonnage d’une partie du littoral ont détourné certains de cette destination jugée aujourd’hui plus assez «authentique». L’attrait de la nouveauté joue en faveur de Rodrigues qui a choisi de mettre en avant son caractère «naturel» et paisible, épargnée par la modernité. Ce registre promotionnel n’a rien de bien original, une multitude d’espaces touristiques par le monde en usent jusqu’à la corde. Son efficacité sur le marché réunionnais tient dans le fait que Rodrigues constitue la seule alternative peu onéreuse et de qualité à Maurice, domaine laissé vacant par les îles malgaches de Nosy Be et de Sainte-Marie, dont la situation sanitaire et sociale catastrophique décourage de nombreux touristes potentiels. De la sorte, l’île Rodrigues est devenue une destination familiale, dont la saisonnalité de la fréquentation dépend des vacances scolaires à Maurice et à la Réunion. Les vacances d’été (décembre et janvier) et d’hiver (juillet) sont les périodes les plus fréquentées avec le mois d’octobre, où le flux est essentiellement étranger, et qui correspond aux conditions climatiques les plus favorables pour visiter les îles du sud-ouest de l’océan Indien (fig. 5).

LE TEMPS DU «TOURISME DURABLE»

Depuis quelques années, la question du «tourisme durable» est débattue sur l’île. Après la construction du Cotton Bay et du Mourouk, en 1992 et 1994, certains désireraient qu’on arrêtât le développement hôtelier et qu’on s’orientât vers un «tourisme vert» ou un «écotourisme», en favorisant les pensions de famille, les gîtes — inexistants actuellement — et l’hébergement chez l’habitant, pratiqué déjà d’une manière clandestine. Ils demandent qu’un plan de développement touristique soit élaboré et s’inquiètent du «tourisme de masse» qui pourrait déferler sur l’île, refusant que Rodrigues connaissent le même développement touristique que Maurice.

Si certaines de leurs craintes semblent légitimes, telles que la protection du site de l’Île aux Cocos (fig. 2) — réserve naturelle sur laquelle de nombreux oiseaux nichent et qui ne peut accueillir trop de visiteurs sous peine de dégradations graves —, d’autres apparaissent plus intéressées et convenues. Ainsi, la mise en avant de la durabilité par les professionnels locaux du tourisme (hôteliers, restaurateurs, loueurs de voitures, etc.) relève de la volonté de conserver des positions dominantes, voire de monopoles, sous couvert d’écologie, en légitimant le blocage des projets. Quant aux écologistes, relayant une promotion qui s’appuie entre autres sur le registre classique de la virginité et sur le slogan de «l’île intacte», ils dénoncent les effets destructeurs du tourisme sur un milieu insulaire d’exception, alors qu’il n’existe plus que quelques lambeaux de forêt et que l’essentiel de la végétation est anthropique. L’introduction au XVIIIe et au XIXe siècles d’espèces végétales envahissantes et l’intense déboisement dû à la croissance démographique contemporaine sont à l’origine d’une situation écologique catastrophique. Dans un tel contexte, les quelques milliers de touristes ne constituent pas un réel danger pour un milieu déjà bien dégradé, mais que certains considèrent, parfois faussement naïvement, comme «naturel». Comme le démontre Alain Roger (1997) un paysage n’est jamais naturel, mais toujours culturel. C’est une invention historique. Les conceptions conservatrices et patrimoniales des écologistes se traduisent par la conviction que la préservation est le gage d’un «tourisme durable». C’est oublier que notre regard est labile, ce qui implique que le figement et la sanctuarisation ne sont pas, à moyen et long termes, une assurance de fréquentation. L’engouement actuel des visiteurs pour l’artificialité inaperçue des paysages rodriguais est un témoignage de la complexité des ressorts du tourisme.

Quant à la rhétorique éculée de l’acculturation néfaste des sociétés locales par le tourisme, elle tend à assigner à la différence des populations qui n’ont pas été consultées et qui, peut-être, seraient très heureuses de voir se transformer leur condition de vie. Le tourisme nous semble susceptible d’améliorer le sort d’une population rodriguaise nombreuse et pauvre en réduisant son état de dépendance.

L’analyse de la dynamique touristique permet de comprendre les modalités des mutations des lieux touristiques qui ne sont pas — contrairement à une idée très répandue — vouées au déclin, dont l’imminence et l’inexorabilité seraient fonction de l’importance de la fréquentation. Une telle démarche nous permet de mener une étude comparative et prospective sur la mise en tourisme des îles de l’océan Indien. 

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