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Les sites Web des laboratoires français de géographie

Les établissements et les laboratoires universitaires s'affichent sur le Web. La géographie française s'y glisse timidement. Notre objectif est de créer une carte «sensitive» à partir de laquelle on pourra accéder directement aux serveurs souhaités. Elle est accompagnée d'une description sommaire de l'information contenue dans les sites: ce premier filtre permet d'accéder plus utilement aux sites. Il s'agit donc d'une entreprise interactive et à enrichissement progressif, où il est souhaitable de signaler les nouveaux sites selon les caractéristiques mentionnées et, le cas échéant, d'y apporter des corrections. Une prochaine étape consistera à intégrer les établissements francophones, notamment de nos amis belges, canadiens et suisses.

Dans les caractéristiques des sites, il est opportun de faire une distinction selon le type d'information et la richesse du contenu: l'information recherchée par l'étudiant en quête d'une formation en environnement n'est évidemment pas de même nature que la demande d'un chercheur chevronné à la recherche du dernier article d'un spécialiste des villes du sous-continent indien.

L'objectif de cette cartographie des sites Web va au-delà d'une simple localisation de lieux particuliers: il est de renseigner sur le contenu des sites et de les évaluer. C'est donc une mise en perspective qui permet de situer les sites entre eux, de montrer leur spécificité au sein du Web, de souligner des originalités. La connaissance globale des sites devrait en être améliorée, mais leurs concepteurs en auront aussi une connaissance rétroactive.

L'évaluation des sites traduit bien sûr des inégalités de ressources pour la conception et la maintenance des sites, parfois aussi l'inégale maîtrise de l'outil pour ces initiatives pionnières. Les sites mentionnant seulement des formations universitaires ont peu d'intérêt scientifique, mais ont été toutefois été indiqués (triangle jaune): leur contenu correspond à des informations de base que l'on trouve en fait plus souvent sur un site d'administration universitaire que de laboratoire scientifique. En général, ils décrivent les formations (DEA, DESS, MST…) auxquelles les équipes sont associées et mentionnent parfois les principaux objectifs de recherche, les noms et adresses mel(1) des membres des équipes. Ils donnent surtout des informations d'intérêt général. L'évaluation ne pouvait ignorer ce premier niveau mais doit, pour être pertinente, considérer des niveaux d'information plus élaborés, plus utiles à la communauté des géographes, portant sur les sites de laboratoires universitaires ou de recherche créés et maintenus par des géographes chercheurs. Elle ne couvre pas les sites producteurs d'information au sens strict, comme ceux de l'IGN, de SPOT-IMAGE, etc.

Trois fonctions pour évaluer les sites

L'intérêt des sites reflète l'importance des moyens mis en uvre, mais aussi la volonté de les concevoir comme de véritables centres de ressources documentaires, plus ou moins volumineux et originaux, et non comme de simples outils de communication assurant la visibilité de leurs concepteurs. Repérable sur de nombreux sites nord-américains, ce point de vue est encore très minoritaire en France: il importe d'en rendre compte parce que la production, la diffusion et le contrôle de l'information représentent des enjeux considérables et croissants.

Dans l'état encore assez instable des sites français de géographie, seulement deux catégories ont été retenues pour rendre compte de leur importance globale, mais on pourra en introduire d'autres lorsque les contenus auront évolué. L'originalité a été traitée à partir de trois fonctions principales: 1) l'information sur l'équipe et ses activités, 2) la communication, 3) l'accès à une documentation à consulter ou à télécharger. La première est souvent la seule représentée; un cas assez fréquent combine les deux premières; les plus intéressants, trop rares, regroupent évidemment les trois. Selon les sites, une dominante se dégage, qui permet de mieux les caractériser. Chaque fonction est ainsi évaluée à travers deux niveaux pour rendre compte de l'importance des sites sous un angle particulier et pour identifier des caractéristiques dominantes.

La fonction d'information générale recouvre:

La fonction de communication rend compte de l'ouverture du site sur l'extérieur, des activités intéressant l'ensemble de la discipline, des échanges avec d'autres sites par le biais de réseaux particuliers:

La fonction de documentation est la plus recherchée des internautes. Elle met à disposition des documents «primaires» qui relèvent de la production scientifique sous différentes formes:

D'autres fonctions n'ont pu être évaluées, comme la convivialité du site (en particulier la navigation), l'esthétisme des présentations ou les référencements par les moteurs de recherche. Les combinaisons de fonctions étant considérables, des choix ont dû être effectués pour garder des catégories pertinentes et en nombre raisonnable par rapport au faible nombre de sites.

L'exhaustivité ne peut être garantie, à cause de référencements déficients et des changements d'adresses. Certains sites peuvent aussi être en remaniement ou en construction: ils font ici l'objet d'une évaluation partielle. Les sites étant mis à jour sur la version électronique (accessibles par liens dynamiques: boutons de couleur sur la carte), les laboratoires concernés sont invités à communiquer avec la rédaction pour pallier ces éventuels défauts.

Un développement encore embryonnaire

Les sites des laboratoires de géographie

Grille d'évaluation

La carte ne révèle pas tant la faiblesse du nombre de sites que leur manque d'envergure, ce qui est compréhensible dans une phase de mise en place, mais qu'il est évidemment souhaitable d'accroître. Des effets d'émulation locale sont perceptibles dans l'Ouest et le Sud, alors que l'inertie marque encore le Nord et l'Est de la France, ainsi que le centre. Les sites ne sont cependant pas le reflet exact de l'importance accordée au réseau Internet par les laboratoires, certains laboratoires ayant en effet recours à des listes de discussion internes comme le groupe Cassini (Montpellier, Marseille, Grenoble, Rouen, Paris, Strasbourg, Brest, Caen…) ou la liste Libergéo.

Loïc Grasland, Université d'Avignon

On pourra consulter les adresses des sites les plus élaborés.

<hr> <p><a href="/Mappemonde/M497e.html" target="Page2">Vu sur internet 4/97<img src="/images/next.gif" alt="&lt;-" height="11" width="23" align="absmiddle" hspace="5"></a></p> <p><a href="/Mappemonde/M497b.html" target="_top"><img src="/icons/back.gif" alt="&lt;=" height="23" width="24" align="absmiddle" hspace="5">Monde d'Internet 4/97</a></p> <hr> <p>dernière mise à jour: 6 novembre 1997</p> <address> <script type="text/javascript"><!-- document.write('<a href="&#109;&#97;&#105;&#108;&#116;&#111;&#58;' + '&#77;&#97;&#112;&#112;&#101;&#109;&#111;&#110;&#100;&#101;@' + '&#109;&#103;&#109;&#46;&#102;&#114;' + '">' + '&#77;&#97;&#112;&#112;&#101;&#109;&#111;&#110;&#100;&#101;' + '</a>'); // --> </script> <noscript> Mappemonde </noscript> </address>