Enseignements:

Septembre 2000-Juin 2001:

ATER à l’Université de Paul Valéry, Montpellier III:

GE 151 (42 heures): Initiation à la Cartographie pour les étudiants d’Histoire-Géographie, en première année de DEUG.

Cet enseignement a pour ambition d’introduire, de manière souple, avec des exemples pratiques, les bases de la représentation indispensable à l’approche géographique. Une introduction sur l’histoire de la cartographie et les différentes projections donne à l’étudiant une première vue sur l’importance de la cartographie dans la discipline. Puis on passe à la mise en valeur de l’information et sa représentation, d’abord par les diagrammes (bâtonnets ou cercles) puis par la carte. Le premier volet consiste à expliquer l’objectif d’une carte, à apprendre la lecture des données et à faire l’analyse de l’information. Quant au deuxième volet, il comporte la production de la carte, l’étude des différentes variables, les techniques graphiques de classification, la méthode de l’écart type, etc. Concernant la photo aérienne et l’image satellite, l’initiation de l’étudiant se fait par la présentation de plusieurs exemples pour qu’il s’habitue à cette forme de représentation qui lui est nouvelle, puis à partir d’un modèle montrer la manière de la lire et de déterminer les différents reliefs (montagne, plaine, urbain, etc).


GE 144 (42 heures): Initiation à l'analyse topographique pour les étudiants d’Histoire-Géographie, en première année de DEUG.

Cet enseignement a pour objectif d’initier l’étudiant à une lecture du relief géomorphologique et à la manière de restituer les informations sous formes de croquis ou de profils. L’introduction à ce cours se fait par la familiarisation avec la carte grâce à une lecture détaillée. Suite à cela, doivent être relevés tous les éléments portés concernant la présentation des informations (échelle, année, légende, etc) et les éléments du relief (plaine, montagne, etc). En parallèle, sont étudiés le vocabulaire géomorphologique ainsi que la représentation des différents éléments naturels ou artificiels (butte, colline, lagune ou ville). Puis on passe à la coupe topographique qui se fait à partir d’une lecture horizontale points cotés et altitude et qui a pour but de rappeler à l’étudiant la dimension de la hauteur qui existe dans la carte. La représentation de la carte acquise, les étudiants sont initiés au croquis topographique qui consiste à schématiser la carte à partir des composantes importantes qui différent selon les reliefs (relief de cuesta, montagneux et littoral). Une étude de la toponymie et de la coupe géologique est aussi dans le programme.


GE 241(12 heures): Les grands problèmes socio-démographiques pour les étudiants en Géographie, deuxième année de DEUG

Après une introduction sur les grands mouvements migratoires, on passe au développement de méthodes et de techniques plus élaborées appliquées à différentes problématiques géographiques démographiques, migrations. A partir d’exemples chiffrés sur les différents mouvements migratoires (exemple de la Lozère, des européens dans l’espace de la communauté européenne), on essaye de comprendre et d’expliquer avec des méthodes mathématiques (des analyses de variance, le loi gaussienne, etc) les différents déplacements, leurs causes et leurs conséquences. Il est important en fin de cycle d’aborder des études quantitatives avec une large palette d’outils. Par ailleurs, de nombreux problèmes migratoires sont représentés à travers des cartes et à ce niveau sont utilisées des méthodes plus élaborées, écart type, matrice ordonnable, etc, l’analyse de la carte peut alors révéler certaines informations. On passe de la représentation d’une information par la carte en première année à la recherche de l’information et à son analyse à partir d’une carte, en deuxième année.


Octobre 1997-mars 1998

Chargée d’enseignement vacataire à l’Université de Paul Valéry, Régions, nations, aires culturelles.

Les aires culturelles (42 heures): première année de DEUG en Histoire-Géographie, géographie culturelle et Géographie des représentations.

Nation, Etats et Régions (21 heures): première année de DEUG en Géographie.

C’est un cours très intéressant dans le sens où les étudiants encore imprégnés de la géographie scolaire axée sur le climat, la localisation, ou l’économie, découvrent de nouvelles approches comme la géographie culturelle, avec Breton les niches écologiques, de l’isolement du monde à son ouverture puis avec Claval et sa définition de la culture et son importance dans la connaissance des milieux. Et aussi Berque avec ses nouveaux concepts de médiance, et d’écoumène où il met en relation l’acquis culturel et le milieu naturel. Ce qui a été une découverte pour les étudiants est cet aspect de la géographie qui sort de sa dimension stricto spatiale pour développer un côté social et culturel, beaucoup plus humain, moins physique. Cette approche immatérielle, idéelle de la géographie est encore plus forte dans la géographie des représentations qui prend en compte l’imaginaire, la perception avec Bailly, Raffestin, Gummuchian. Habitués à avoir du concret en géographie, les étudiants découvrent avec beaucoup d’intérêt cet aspect de la géographie.

J’ai aussi assuré le cours de Nation, Etats et Régions qui consistait à expliquer La diversité des États, la taille, la forme, le nombre et les curiosités territoriales ainsi que l’origine des États et la question des nations, ce cours permettait de débattre des problèmes politiques de l’époque, notamment de la question de l’ex Yougoslavie, un exemple de composition et de décomposition d’un pays. Dans un des chapitres, on a aussi abordé l’organisation administrative, les États unitaires et les États fédéraux ainsi que les logiques du maillage administratif, le département et la région en France et d’autres exemples de découpages administratifs dans le monde.


Avril 1994-février 2000

Soutien scolaire en Mathématiques, Français, Géographie et Histoire pour des jeunes collégiens et lycéens dans le cadre associatif, ASSCP 92. Cours d’alphabétisation pour les primo arrivantes étrangères, association marocaine de France .


Janvier 1990-juin 1990

Enseignante de mathématiques dans un Lycée «Daksi II» à Constantine (Algérie), pour les classes de première et seconde année du cycle du secondaire. Série scientifique et littéraire.

Enseignement en Arabe.


Janvier 1987-janvier 1989

Chargée d’enseignement Vacataire en Mathématiques dans le Collège «Zighoud Youcef» à Khroub, (Algérie).

Chargée d’enseignement vacataire en Français au Collège «Saadi Tahar Harat» à Constantine, (Algérie).

L’enseignement de mathématiques et de français, langue étrangère, pour les lycéens et les collégiens en Algérie ainsi que le soutien scolaire et les cours d’Alphabétisation au niveau des associations, (ASCP 92, Association Marocaine de France), m’ont permis de m’adapter à tout type de public (enfants, adultes) d’une part et d’autre part de diversifier mes méthodes pédagogiques en fonction des différentes situations de l’élève.

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