Les candidatures sont à adresser à:

Henry BAKIS, Professeur de Géographie, Directeur du DEA

Université Montpellier III
Route de Mende
Case A20
34199 Montpellier Cedex 5

Formulaires à retirer auprès du département de géographie, Montpellier III (+33 4 67 14 22 57).
Dossiers à déposer: avant le 30 juin (1ère session d'admission) ou au plus tard le 9 septembre (seconde session d'admission) au responsable du D.E.A. Pour tout contact et demande de rendez-vous: courrier ou courrier électronique. Les candidats acceptés devront être présents lors du début des enseignements, c'est-à-dire à la mi-octobre sous peine de radiation et de remplacement par les candidats inscrits sur liste d'attente.

Ce DEA vise à considérer le développement dans une perspective globale (les pays industrialisés et les autres). Cela est inséparable de la mondialisation, qui elle-même n'a pas de pertinence sans l'essor sans précédent des réseaux de toute nature (infrastructures et services, en matière de télécommunications, de transports, etc.). Cette dernière thématique pose la question des interfaces en général, ce que nous aborderons plus particulièrement à travers le cas d'un type d'espace géographique dont l'importance va grandissant: les littoraux.

Les processus qui mettent en jeu et recomposent groupes et réseaux d'acteurs variés (entreprises, institutions, etc.) président au développement et à la mutation des territoires. Ils accordent une place essentielle aux systèmes de villes et tout particulièrement aux vastes ensembles territoriaux métropolisés et réorganisent profondément les campagnes. Les réseaux et les nouvelles technologies de l'information et de la communication qui contribuent toujours davantage à leur déploiement et à l'organisation des flux qui les parcourent apparaissent évidemment comme essentiels dans ces processus de développement. C'est également le cas des espaces et systèmes littoraux du fait des densités toujours plus élevées d'hommes, d'entreprises et d'investissements qui s'y localisent. Du fait aussi que s'y affirment des compétitions (spatiales, économiques et sociales) qui résultent de l'inégal dynamisme des activités économiques, et de la rencontre des sociétés locales avec de nouvelles populations attirées par le littoral.

Basés au nord de la Méditerranée, bien décidés de privilégier les terrains de recherche proche (Villes, littoraux et arrière-pays du monde méditerranéen), les enseignants participant à ce DEA désirent créer un lieu de débat entre expériences multiples, rapprochant des réalités souvent tenues éloignées par l'organisation de la recherche scientifique. Ils ont la volonté de comparer des terrains d'étude chosis dans les pays bordant la Méditerranée mais aussi dans le reste du monde (en fonction des expériences des divers enseignants : pays développés, pays en développement).

Cette démarche repose sur des problématiques et des méthodologies communes nécessitant diversité et spécialisation. D'où le projet pédagogique du DEA (Année 1) et l'organisation de séminaires réguliers pour toute la durée des études doctorales " Mutations spatiales " (Années 2, 3 4).

La formation bénéficie d'un important potentiel de recherche. Une équipe d'accueil, l e Groupe d'étude des mutations spatiales (GEMS) de l'Université Paul Valéry-Montpellier III, qui est une composante de l'Unité Mixte de Recherche  ESPACE (UMR CNRS n°6012). Cette UMR réunit des laboratoires de quatre universités du sud-est de la France (Aix-Marseille, Avignon, Montpellier III et Nice-Sophia Antipolis). Le Groupe d'Etudes des Mutations Spatiales participe en outre aux travaux des GDR Cassini n°1041 (Coordination pour l'Analyse Spatiale et les Systèmes d'informations géographique Intelligents); G.D.R. Libergéo; de la commission 96-C04 de l'Union Géographique Internationale (réseaux de communications et de télécommunications).

Équipe pédagogique

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