Socotra

Carte de la végétation de Socotra, extraite du site du Jardin botanique royal d'Édimbourg

Plusieurs sites ajoutent à la connaissance de Socotra. Ils sont très orientés par l'écologie. Le plus riche est celui du Jardin botanique royal d'Édimbourg, qui comporte des cartes et de nombreuses photographies. On y trouve aussi un article de D. Alexander et A. Miller, paru en 1995 dans le New Scientist sous le titre «Soqotra's Misty Future», un jeu de mots rappelant que l'un des surnoms de l'île est aussi «l'île des brumes» (mists); ils insistent sur la préservation de la biodiversité d'une île dont 277 espèces végétales sur 850 sont endémiques, c'est-à-dire strictement locales, et sont prolixes sur les principales espèces végétales originales. Le site publie la totalité des 82 points du programme de conservation de la biodiversité adopté en 1996, et qui vise surtout à limiter la surexploitation de la flore terrestre et de la faune marine à des fins commerciales ; on y apprend notamment que l'île compterait 2 600 pêcheurs, disposant de 600 bateaux, désormais tous du même modèle en fibre de verre. D'autres informations se trouvent dans le Yemen Times des 20-26 octobre 1997, qui fait état du passage d'une expédition scientifique française, écrit le nom sanscrit de l'île Dripa Sukhadara («île bénie») et assure que l'île est inaccessible par air ou par mer chaque année quatre mois durant, pour cause de mousson; ou dans le site gouvernemental, qui décrit «Socotra, île des rêves» et fournit quelques actualités dans le fichier

Roger Brunet