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L'Espace ruralEntre nature et culture: l'espace rural
Conclusion |
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Deux grands types et quatre espaces. Le groupement s'impose d'une part dans le Nord et l'Est de la France et, d'autre part, en façade méditerranéenne. La dispersion est de règle ailleurs, au sud-ouest d'une ligne Le Havre-Genève, où toutefois une moindre intensité distingue un ensemble de l'Ouest intérieur.
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La densité de peuplement et la croissance sont manifestes le long de la côte, mais laissent un net déficit intersticiel (Trégorrois au nord-ouest, Penthièvre au nord-est) et marquent l'isolement du Mené (au sud-est) et surtout celui de la Bretagne centrale (au sud-ouest).
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25 variables d'intensité et de dynamique de la vigne, de nature d'encépagement, du nombre des actifs viticoles et de leurs caractéristiques, aussi bien que du peuplement des communes concernées (structure démographique, évolution) ont été regroupées. L'analyse multivariée qui en résulte permet de saisir les recompositions et la grande réorganisation spatiale viticole des 9 départements ici étudiés.
Les types 1 et 2 dessinent le nouvel espace viticole des Midis méditerranéens, où quatre caractéristiques essentielles se combinent: fort taux de viticolité, rajeunissement, intense progrès des appellations diversifiées de qualité, ruralité.
Le type 1, celui notamment des Corbières et du Minervois, a le mieux résisté, par progrès des vins de qualité et par éloignement des villes, au grand chambardement viticole du Bas-Languedoc.
Le type 2, périphérique au précédent en Languedoc occidental, s'affirme en garrigues gardoises, en Côtes du Rhône du Gard et du Vaucluse, et dans le Var intérieur. Ici sont les terres de conquêtes ou de reconquêtes viticoles.
Les types 3 et 4 témoignent de l'ancienne extension en quasi-monoculture viticole, notamment en plaines littorales du Bas-Languedoc. Aujourd'hui, la vigne régresse, se restructure et s'améliore. C'est le cas, en espace interstitiel de l'urbanisation, notamment dans la plaine languedocienne (type 3). C'est aussi le cas d'une rétraction généralisée, un peu partout, ajoutant à l'effet exogène de l'urbanisation, un effet endogène de vieillissement des viticulteurs (type 4).
Les types 5 et 6 répondent à une autre dynamique où la vigne n'est pas la seule culture. Dans le type 5, elle est une des composantes d'une agriculture diversifiée où la jeunesse des exploitants et l'importance des appellations vinicoles sont à souligner. Dans le type 6, la viticulture est marginale, en régression, et les exploitants sont souvent âgés.
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dernière mise à jour: 30 septembre 1998