Oct. 2004, Logiques spatiales et «systèmes de villes» en Lodévois de l'Antiquité à la période moderne, en coll. avec P. Garmy, C. Rozenblat, L. Schneider, XXV^e Rencontres Internationales d'Archéologie et d'Histoire d'Antibes : «Temps et espaces de l'homme en société : analyses et modèles en archéologie» (diaporama .ppt)

Résumé: Une précédente étude des mêmes auteurs, archéologues et géographes, a porté sur le territoire antique de la Cité de Luteva (Lodève, Hérault, France) pour en saisir la structure en matière d'accessibilités, de centralités et d'interactions spatiales par une approche synchronique. Il s'agit ici de généraliser le propos sur le même espace, qui recouvre une entité administrative et politique stable sur la longue durée, autour de quatre périodes de référence : Antiquité, Moyen Âge central, fin du Moyen Âge, début du XIX^e siècle. L'objectif principal est d'apprécier les capacités de résilience et les ruptures du «système de villes» du Lodévois et d'en décrire les logiques d'organisation au moyen d'analyses spatiales appropriées.

Fév. 2003, Méthode d'élaboration d'un réseau fonctionnel dans la cité antique de Luteva pour une aide à l'analyse de l'organisation spatiale en archéologie, colloque 6^èmes rencontres de Théoquant, Besançon (diaporama .ppt)

Résumé: Les archéologues ont peu de connaissances sur l'organisation spatiale de la cité antique de Luteva (aujourd'hui Lodève, commune de l'Hérault) durant la période du Haut-Empire (du règne d'Auguste à la fin du II^e s. ap. J.-C.). Nous définissons, dans cette étude, une structure spatiale théorique basée sur une hiérarchie du système de peuplement et un réseau fonctionnel théorique. Cette hiérarchie, établie par les archéologues, est fonction des localisations et des superficies des sites qui correspondent aux découvertes en surface d'artefacts. L'objet de la recherche devient donc la mise en réseau des sites de la cité en fonction d'une règle de relations hiérarchiques associées à des accessibilités. Les distances-temps entre les sites sont mesurées le long de chemins de déplacements théoriques construits qui tiennent compte des contraintes orographiques et hydrographiques propres au Lodèvois et des capacités de marche des hommes. La construction du réseau fonctionnel se fait alors en deux étapes. La première consiste à relier chaque site à tous les sites de classes supérieures. La seconde consiste pour chaque site à conserver uniquement le plus proche voisin de chaque classe supérieure.

Mots clés: Modélisation, organisation spatiale, archéologie, réseau fonctionnel, accessibilité.

Oct. 2001, Nouvelles approches des territoires : les territoires en réseaux, en coll. avec M. Appert, Festival International de Géographie de Saint-Dié-des-Vosges, Exposition de Posters (poster)

Présentation sous la forme d'un poster (1,20mx0,80m) de 4 cartes commentées, 2 sur les réseaux de transports et 2 sur des réseaux de villes construits selon des critères de hiérarchie et de proximité, permettant d'illustrer le concept de «territoires-réseaux».

Sept. 2001, Les concepts de réseaux urbains: de l'analyse à la construction de graphes, colloque européen de géographie théorique et quantitative, U.G.I., Saint Valéry en Caux.

Résumé: De nombreuses études montrent sous la forme de graphes la réticularité des territoires. Seulement peu d'entre elles entreprennent l'analyse des hypothèses d'interactions spatiales sous-jacentes. Nous proposons de donner des représentations de réseaux par un ensemble de techniques de constructions de graphes représentatifs sur la base de concepts de proximité et de concepts de hiérarchie. La combinaison des règles de constructions de ces graphes permettra de comparer les propriétés des réseaux (réseaux polarisés, homogènes, anisotropes voire «équivalents») à travers certains indices empruntés à la théorie des graphes. Les exemples seront développés à partir du semi urbain européen.

Sept. 2001, Dissimilarités de l'espace des réseaux, en collaboration avec C. Rozenblat, L. Chapelon, K. Emsellem, colloque européen de géographie théorique et quantitative, U.G.I., Saint Valéry en Caux.

Résumé: Les mesures de similarités de l'espace (auto-corrélations spatiales, variogrammes, discontinuités, analyse de variance) prennent en compte le plus souvent la contiguïté des unités spatiales comme critère de voisinage. Nous proposons d'étendre ces mesures à des espaces connexes. Ceci permet de développer les hypothèses des relations entre échanges et espaces connexes. Ceci permet de développer les hypothèses des relations entre échanges et ressemblances, à partir de proximités spatiales mesurées par des réseaux. À partir de méthodes simples, nous montrerons ce que des mesures de dissimilarités peuvent apporter sur des espaces réticulaires, par rapport aux approches «classiques» continues de l'espace. Pour construire les graphes formant ces espaces réticulaires, nous utiliserons des réseaux physiques (routiers), ou même des réseaux construits à partir de propriétés de voisinage et de niveaux urbains, dans l'espace régional de l'arc méditerranéen français.